Les hallucinations auditives dans les chansons

Parachute bien utile dans le dos du chanteur en chute libre face à un texte qu’il ne connaît pas, le « yaourt » peut permettre d’échapper au ridicule si tant est que le public ne connaît pas non plus les vraies paroles. Certaines chansons, du fait de paroles un peu complexes ou peu distinctes, appellent plus que d’autres des inventions farfelues en lieu et place du vrai texte.Voici un petit florilège d’incompréhensions loufoques.

« Purple Haze », rendu célèbre par Jimi Hendrix

« S’cuse me while I kiss this guy » vs. « 'Scuse me while I kiss the sky »
Le titre étant sorti en 1967, en plein Summer of Love, déclencheur d’une libération des mœurs sexuelles, une telle évocation de l’homosexualité n’aurait rien d’étonnant, mais les paroles réelles flirtent, elles, davantage avec le surréalisme.

« L’Aventurier », rendu célèbre par Indochine

« Le vrai héron de tout l’étang » vs. « le vrai héros de tous les temps »
Quand on a deux hallucinations auditives consécutives et qu’en plus elles prennent sens ensemble, c’est le jackpot. Mention du jury à ce tube de 1982, qui, avec ses noms de contrées lointaines a nourri l’imaginaire des auditeurs et donné lieu à des incompréhensions à foison.

« Unconditionally », rendu célèbre par Katy Perry

« Air conditioner » vs. « Unconditionally »
Le revers de la médaille lorsque l’on use et abuse de l’humour comme peut le faire Katy Perry, c’est que, lorsque l’on s’accorde un moment de sérieux, comme au détour de cette chanson où elle évoque un amour inconditionnel, les auditeurs trouvent le moyen d’y entendre un prétendu « climatiseur », qui brise toute la poésie du moment.

« Encore un soir », rendu célèbre par Céline Dion

« Je n’ai pas grand-chose, rien qu’une Porsche » vs. « C’est pas grand-chose, rien qu’une pause »
Si à cinquante ans, tu n’as pas dix Rolex, une villa à Hollywood, un yacht, un jet privé et une Porsche, tu n’as pas grand-chose.

« Bohemian Rhapsody », rendu célèbre par Queen

« Saving his life from this warm sausage tea » vs. « Spare him his life from this monstrosity »
Est-ce l’exotisme de cette chanson truffée de termes baroques comme « fandango », « Scaramouche », « Galileo », qui mène les Anglais à y ramener un vocabulaire plus familier pour eux comme la saucisse et le thé ?

« Good For You », rendu célèbre par Selena Gomez

« I’m farting carrots » vs. « I’m on my fourteen carats »
On dit que l’argent n’a pas d’odeur, ce qui doit expliquer que certains confondent « les pets de carotte » avec « 14 carats ». Dans un cas, le légume est riche en vitamine A, dans l’autre, c’est vous qui êtes riche.

« Tiny Dancer», rendu célèbre par Elton John

« Hold me closer Tony Danza » vs. « Hold me closer tiny dancer »
C’est certainement l’une des hallucinations auditives les plus connues mais aussi des plus loufoques. Imaginez, Elton John s’extasiant sur les talents de ballerine de l’acteur italo-américain de la série Madame est servie (Who’s the Boss ?, en anglais).

« You Oughta Know », rendu célèbre par Alanis Morissette

« The cross-eyed bear that you gave to me » vs. « the cross I bear that you gave to me »
« Un ours qui louche » ou « une croix à porter » : dans un cas comme dans l’autre, préférez un bouquet de fleurs ou une boîte de chocolats, c’est plus classique mais moins risqué comme cadeau.

« Still Loving You », rendu célèbre par Scorpions

« Ce soir, j’ai les pieds qui puent » vs. « so strong that I can’t get through »
Quand les Français, autrement surnommés « les fromages qui puent », font la démonstration de leurs lacunes dans la maîtrise des langues étrangères, cela donne des interprétations scabreuses.

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