De l’entraînement
À l’instar d’un sportif, il va vous falloir vous entraîner intensément avant de jouer un match (en ce qui vous concerne, jouer devant un public). Comme lui, vous allez devoir forger vos muscles, en l’occurrence vos cordes vocales, et faire vôtres les gestes élémentaires pour qu’ils deviennent naturels (pour vous, la justesse des notes, le placement de votre voix, etc.). Pour cela, entraînez-vous grâce aux karaokés.
Appuyez-vous sur les oreilles des autres
Lorsqu’on commet des erreurs, c’est que l’on n’est pas encore en mesure de les identifier soi-même. D’où l’intérêt de faire appel à vos proches, dont l’esprit critique saura vous ménager tout en étant sincère pour vous faire progresser. Et dans l’idéal, rien ne vaut les cours avec un professeur de chant.
Pas de complexe
Ne décrétez pas unilatéralement que vous chantez mal et que vous n’avez pas une belle voix. Même un timbre a priori peu harmonieux peut être transcendé par une interprétation habitée. Réfléchissez-y : Bob Dylan n’aurait jamais fait carrière s’il s’était arrêté à cela…
Définir votre style
Votre timbre de voix et vos goûts musicaux doivent être en adéquation et s’établir autour d’un répertoire limité. Ce n’est pas une révélation que de dire que l’on ne chante pas de la même façon de la variété et du heavy metal.Vos caractéristiques physiques et vos limites en termes de respiration et de coffre vont influer aussi : sauf exception, si l’on mesure deux mètres et que l’on pèse cent kilos, on a moins de chances d’être contreténor ou soprano…
Évoluer sur un terrain naturel
Deux points importants :
- Au début, il faut chanter dans une langue qui vous est naturelle et qui ne requiert pas des efforts de prononciation et de modulation importants qui vous feraient dévier de votre objectif premier.
- N’essayez pas d’imiter votre artiste préféré. Il y a peu de chances que son registre vocal soit identique au vôtre.
Des gestes simples
Restez détendu. Toute contraction ou nervosité sera une entrave à la bonne projection du son.
- Travaillez votre respiration. On parle de respiration du nourrisson, ou abdominale, comme celle idéale à la pratique du chant. C’est-à-dire que c’est votre ventre qui doit être sollicité lors de l’inspiration et de l’expiration. Vos épaules, a contrario, ne doivent pas se soulever.
- Pensez à la verticalité du son. Votre corps doit être une colonne d’air sans obstacle. D’où une position la moins obstruée possible.
- La technique de la « balle de ping-pong » ou de la « patate chose chaude ? » au fond de la bouche : la partie mobile de votre palais doit se soulever pour créer une cavité résonnante, bien illustrée par ses deux images.
Enregistrez-vous
Enregistrez-vous le plus souvent possible. Pas la peine d’investir dans un micro à ruban de studio, un simple micro de karaoké suffit, accompagné d’un petit logiciel séquenceur sur votre ordinateur, comme le logiciel gratuit Audacity, ou sur votre smartphone via une application qui fait magnétophone. Réécoutez-vous à loisir, c’est là que se révéleront vos défauts.
